A toi chaque an j'ordonne un sacrifice,
Fidèle coin, où tremblant et peureux
Je découvris le travail langoureux
Que j'endurai, Dame, en votre service.
Un coin meilleur, plus sûr et plus propice
A déclarer un tourment amoureux,
N'est point en Cypre, ou dans les plus heureux
Vergers de Gnide, Amathonte, ou d'Eryce.
Eussé-je l'or d'un Prince ambitieux,
Coin, tu serais un temple précieux
Enrichi d'or et de dépense grande,
Où les amants par un vœu solennel
Joutant, luttant autour de ton autel,
S'immoleraient eux-mêmes pour offrande.
—oOo—
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